Voyage en Laponie Finlandaise

Voyage 2024

 

Jeudi 15 février : Départ de Lozère vers 12h30 - Arrêt au Vieux Campeur de Lyon pour acheter des bouteilles de gaz grand froid. - Nuit au Formule 1 de Metz.

Vendredi 16 février : Traversée de l’Allemagne et arrêt à Hambourg pour passer le temps avant l’heure du bateau. Embarquement vers 23h. Nous décalons nos horloges de +1 heure.

Samedi 17 février : Journée à bord du bateau : Sauna, lecture, TV (The Voice Finlande, billard, rallye de Suède et rétrospective années 80).

Dimanche 18 février : La sortie du bateau est longue et ce n'est que vers 10h45 que nous prenons l’autoroute en direction du grand nord.
 
Dans le sud du pays où la circulation est plus dense, la vitesse est limitée à 80 km/h. Nous sommes les rares à la respecter mais les kilomètres défilent malgré tout.
 
Au fur et à mesure que nous allons vers le nord les zones à 100 km/h deviennent plus fréquentes.
 
 
Notre objectif est de rejoindre le parc de Hossa, distant de 700km, où comme nous l’avons fait par le passé, un refuge non loin de la route nous permet de passer la nuit.
 
Nous n’arrivons au parking (qui cette année est bien dégagé) qu’à 19h20. Il nous faut un petit temps pour nous préparer et attaquons la descente et les deux kilomètres qui nous séparent du refuge de Kukkuri vers 20h. Il fait nuit depuis longtemps mais le ciel dégagé laisse la demi-lune nous éclairer.
J’ouvre la route et skie sans frontale ce qui je pense multiplie les sensations ; c’est pour moi un régal. J’avais oublié les détails du parcours mais en les apercevant, ils resurgissent intactes de ma mémoire.
Lorsque le lac apparaît, revêtu de son manteau blanc, je me souviens qui faut le longer vers la gauche pour rejoindre le petit pont en face duquel nous découvrirons le refuge.
En à peine 45mn nous y sommes. Le refuge est inoccupé et c’est tant mieux car ainsi nous ne dérangerons personne par notre arrivée tardive. Nous connaissons bien cette place et l’apprécions beaucoup. Cela fait 8 ans que nous n’y sommes pas venus mais chacun de nous deux sait ce qu’il doit faire et comment le faire pour notre installation : allumage du feu pour Sylvie, approvisionnement en eau et en bois pour moi. Nous faisons ensuite chauffer notre boite de Cassoulet, buvons une infusion et nous couchons en pensant à nos Loulous … qu’ici nous faisions dormir dans l’abri bois.

Lundi 19 février : Nous nous réveillons à l’aube naissante et admirons ce lieu magique s'illuminer.
Pour le retour jusqu’à la voiture nous avons convenu que Sylvie ferait un test en tractant la pulka. Son expérience est un peu lointaine et elle était alors aidée par un chien.


Après 300 km de route nous arrivons à Savukoski où notre hôte très sympathique et enthousiaste est heureuse de nous accueillir. Nous bavardons un bon moment malgré son anglais plus défaillant que le nôtre ! Elle utilise beaucoup google translate et je me dis (mais le garde pour moi) que ce n’est pas comme cela qu’elle va progresser...
Elle nous raconte avec fierté que son grand père a été à l’origine de cette commune (6497km²) qui compte aujourd’hui environ 1000 habitants dont quelques centaines pour le village.
Etrangement, elle n’est jamais allée dans le parc Uhro Kekkonen (nom donné en hommage au président de la Finlande de 1956 à 1982) où nous allons faire notre raid.
 
Nous sommes heureux d’avoir trouvé cet hébergement depuis la France : une chambre spacieuse, une cuisine bien équipée (partagée avec éventuellement 2 autres occupant d’une seconde chambre) ; petit déjeuner inclus 75 euros. De plus elle nous propose un sauna que nous ne refusons pas.
Aussi, nous l’informons qu’à notre retour de raid, si elle dispose toujours d’une chambre de libre, nous ferons à nouveau étape chez elle.

Mardi 20 février : Après un petit déjeuner finlandais composé de saucisses, fromage, œuf, tomates, concombre, yaourt, fruits, gâteaux mais pas de confiture, nous chargeons la voiture et effectuons les 120 kilomètres qui nous séparent de Kemihara au sud du parc Urho Kekkonen qui est le point de départ de notre "raid".

Jeudi 29 février : Nous avons terminé notre raid et rejoignons l'hébergement de Savukoski où nous passons deux nuits afin de nous reposer et de préparer la suite de notre séjour.

Samedi 2 mars : Nous nous dirigeons vers le parc Pallas-Yllas distant d'environ 300 km.
La météo ne s’arrange pas et le trajet se fait en partie sous la pluie.
Nous arrivons vers 16h00 à l'hôtel réservé hier, après être passé par la station de Pallas, prise dans les nuages, et qui sera le point d'arrivée de notre prochain raid.
Nous préparons la pulka (nourriture et équipement) pour un petit raid estimé à 4 jours.

 

Dimanche 3 mars : Le parc Pallas étant tout en longueur, il est plus logique de le traverser que d’y faire une boucle.
Pour éviter d’avoir à faire une navette avec la voiture, nous avons prévu de prendre le bus pour nous rendre à Enontekio. Nous avons regardé les horaires sur Internet et vérifié la concordance avec ceux affichés à l’hôtel. A l’accueil, nous avons la confirmation qu’il circule tous les jours et qu’un arrêt se fait sur le parking de l’hôtel à 13h10.
 
Ce matin, enfin il fait beau. Comme nos affaires sont prêtes, je décide d'aller faire une bonne heure de skating (13km) sur les pistes qui passent au pied de l'hôtel.
 
En début d'après-midi, nous sommes prêts avec un peu d’avance et attendons l'arrivée du bus…
Les minutes passent et à 13h35 h nous pensons qu'il ne passera plus ou qu'il y a un problème. N'aurait-on pas la poisse cette année ? 
Nous chargeons le matériel dans la voiture et faisons les 60 km qui nous séparent d’Enontekio. En chemin nous voyons de gros convois militaires transportant des véhicules sur chenillettes et des tanks au camouflage couleur hiver.
Les Russes n'ont qu’à bien se tenir. 
Dans Enontekio où nous garons notre voiture, nous croisons encore quelques chars et garnisons de militaires...
 
Dans peu de temps, nous nous éloignerons pour débuter notre "raid" et pourrons ainsi penser à autre chose....

 

Vendredi 8 mars : Hier soir, après être allé rechercher la voiture à Enontekio, nous avons décidé de la suite de nos vacances.
A l'origine, il était question de repasser par la Norvège et de faire du tourisme pour découvrir les îles Lofoten. En consultant les divers sites météo nous avons déduit que le temps risquait fort d'être instable et incertain. Le plus optimiste annonçant des éclaircies chaque jour et le plus pessimiste un ciel couvert en permanence.
Echaudés par les quinze premiers jours de mauvais temps, nous avons laissé tomber l'option pour cette année et avons décidé d’aller faire un dernier petit raid à ski dans le sud du parc Pallas-Yllas.
 
Un parcours en voiture de 80 kilomètres vers le sud nous permet de rejoindre Akaslompolo qui nous semble-t-il est une station cosmopolite et assez bourgeoise.
Comme nous avons prévu pour aujourd’hui une étape courte, nous passons un peu de temps à faire les touristes dans les boutiques de souvenirs et les magasins de sport.
Les premières nous désolent et confirment que ce n’est toujours pas pour nous ; les secondes confirment que les prix pratiqués en Finlande sont largement plus élevés que chez nous ! A noter que le nombre de loueurs de Fatbike est impressionnant !

 

Lundi 11 mars : Notre dernier raid de la saison s'est achevé en tout début d'après-midi.
Après un dernier petit tour dans Akaslompolo avec notamment la visite de l’Yllastunturi Visitor Center, nous prenons la route vers le sud et passons la nuit dans un airbnb à Luleå (380km).

 

mardi 12 mars : Une journée de route à travers la Suède nous emmène jusqu'à Åsarna (650km).
Nous constatons que l’essence et la nourriture sont moins chères qu’en Finlande. Nous nous arrêtons le soir dans un centre de ski de fond confortable à un prix modique.

 

Mercredi 13 mars : Nous décidons de rompre la monotonie des trajets voiture en séjournant dans cette petite ville suédoise. Peut-être que le terme "gros village" conviendrait mieux !
Son église située sur les hauteurs est très jolie.
 
Nous sommes impressionnés par les installations sportives mais c'est une longue tradition ici puisque le club des sports fêtera ses 100 ans au mois de mai !
Le centre d'hébergement est important, le stade de fond comporte de nombreux ponts et de forts dénivelés, il y a aussi un stand de tir pour le biathlon, des canons à neige et une portion de piste éclairée.

Je profite des installations sportives pour me faire 67 km de skating dans la journée pendant que Sylvie se repose et dessine.

 

Jeudi 14 mars : Une longue étape de voiture au cours de laquelle nous voyons la neige disparaître au fur et à mesure de notre descente vers l'extrême sud de la Suède. La température est très douce pour la saison (15°). Après 880km nous faisons étape à Helsingborg.
 

Vendredi 15 mars : Nous attaquons de bonne heure une très longue étape pour rejoindre Charleville ce soir (1220km).
Nous quittons la Suède par les grands ponts qui mènent au Danemark puis en Allemagne.
A Hambourg, nous sommes pris dans un bouchon sur l’autoroute et perdons une heure.
Puis entre Brème et Münster, dans une zone de travaux où la vitesse n’est pas limitée comme elle le serait en France, les véhicules stoppent brusquement et s’arrêtent pendant qu’une épaisse fumée noire s’élève dans le ciel à environ 800 mètres devant nous.
Les secours peinent à avancer entre les files de voiture puisque la voie d’arrêt d’urgence est condamnée par les travaux. L’autoroute restera bloquée durant deux heures et nous constaterons que deux voitures ont complétement brulés. Cinq à six autres sont également impliquées dans l’accident qui s’est produit sur les voies d’en face.
Finalement, à part un gros orage en Belgique, nous n’aurons pas d’autres péripéties et arriverons à Charleville chez le frère à Sylvie vers minuit !

 

Dernière modification le 20/06/2024

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