Hossa du 24 au 26 février 2014
Lundi 24 février
Nous avons quitté Helsinki vers 8h30 et après 730 kilomètres parcourus, nous arrivons à l'entrée de la "National hiking area de Hossa". Il est 17h45 et le jour commence à tomber.
Pour y être déjà venus à deux reprises, nous connaissons bien les lieux et pouvons envisager de faire en nocturne la courte étape (3 km) menant au refuge de Kukkurin.
Le temps de nous équiper et d'organiser nos bagages, la nuit est tombée et c'est avec la frontale sur la tête que nous attaquons nos premiers pas à ski sur une neige plus que transformée. Son épaisseur est très irrégulière : tantôt nous enfonçons les bâtons aux trois quarts, tantôt nous glissons sur les pieds de myrtilles !
Arrivés au refuge, un copieux apéro ne suffit pas à nous remonter le moral. 
Nous nous rendrons mieux compte demain à la lumière du jour mais ce que le faisceau de nos frontales a révélé ne laisse rien augurer de bon, au moins pour le début de notre séjour.
Mardi 25 février
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Nos impressions de la veille sont confirmées : c'est la débâcle bien que nous ne soyons que fin février... 
Le principal intérêt hivernal de ce parc est de passer d'île en île en parcourant de jolis petits lacs. Puisque c'est impossible cette année, nous renonçons à nous engager dans un raid de plusieurs jours. Nous laissons la pulka au refuge et faisons un aller-retour jusqu'à celui de Javajarvi, histoire de se dérouiller un peu les pattes... et de prendre la mesure des dégâts.
Il y a tout de même un point positif : nous découvrons de nouveaux dégradés de couleurs.
Et qu'on ne me dise pas que cette fonte prématurée n'est pas en grande partie attribuable au réchauffement climatique, auquel notre voyage contribue, nous en sommes conscients.
J'ai digéré l'apéro et le digestif d'hier soir mais je finis tout de même par me demander si notre bonne vieille 406 n'aurait pas une conscience qui l'a poussée à se sacrifier pour éviter davantage de rejets...
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L'après-midi sera consacrée à la lecture et au dessin pour Sylvie et à un autre petit tour de ski et à l'écriture de ces lignes pour ma part.
Mercredi 26 février
Même pour traverser de petits ruisseaux qui se jettent dans les lacs, il ne faut pas hésiter à prendre le risque de se mouiller les pieds !
Nous rejoignons donc rapidement la voiture avant que cela ne soit plus possible à skis !
Dernière modification le 03/03/2014