Parc national Oulanka
Mercredi 9 mars 2011 : nous arrivons à Kuusamo. Un passage à l'office du tourisme nous permet de louer un cottage pour 2 nuits à proximité du parc national Oulanka. Nous profitons de l'accès internet pour lire nos mails, mais il est impossible d'utiliser une clef USB pour mettre à jour le site. Nous partons donc à la recherche d'un cyber café.
Avec tout ça, il est près de 18h lorsque nous prenons possession de notre cottage à Käylä 40 km au nord de Kuusamo.
Jeudi 10 mars 2011 : rien de spécial, il neige et je viens juste de passer la barre des 50 ans ! J'aurais préféré passer cet anniversaire en pleine nature, mais on n'a pas calculé.
Au programme de la journée : lessive, préparation de la suite du programme et réalisation d'articles pour le site.
Par curiosité, nous allons visiter la station de ski de Ruka en fin d'après midi. Elle se voit de loin car sur ses 29 pistes, 24 sont éclairées !
Vendredi 11 mars 2011 : puisque nous n'aurons pas le temps d'explorer tout le parc Oulanka, nous partons faire le "Pieni Karhunkierros trail" (12 km) qui semble être représentatif du parc.
Comme on nous a indiqué qu'il y avait des ponts suspendus et des escaliers, nous optons pour la petite pulka et les raquettes.
Nous passons par :
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Un premier pont où Ilouliak s'engage avec appréhension. Vous remarquerez ses doigts écartés et sa tête basse. -
Myllykoski où il y a un moulin originellement créé en 1926 en même temps qu'une coopérative. -
Kallioportti avec son point de vue et une descente technique de 252 marches ! -
Harrisuvanto où la rivière redevient calme. -
Le point de vue sur Kalliosaari Island. -
Enfin nous arrivons à l'OWH (Open Wilderness Hut) Siilastupa (12 places). Construite en 1940 et rénovée au fil des ans, elle a gardé son caractère. De cette cabane, on aperçoit la chute de neuf mètres que fait la rivière Kitkajoky. Sur les dépliants touristiques, c'est noté qu'elle est interdite aux rafts. Dommage !
Trois jeunes Finlandaises dont une parle français, arrivent au refuge. Je suis avec Sylvie. Dommage aussi ! 
Samedi 12 mars 2011 : nous nous réveillons de bonne heure mais par la fenêtre, je constate qu'il neige encore... Alors nous traînons au lit jusque 7 heures.
Après un bon petit déjeuner, nous attaquons la montée qui nous mène au-dessus de la chute. Cet effort donne un coup de chaleur à Sylvie qui s'est enfin acclimatée au froid ! Elle est radieuse. 
Non Sylvie ne saute pas pour te rafraîchir d'avantage !
Nous finissons notre boucle et arrivons à la voiture vers 11 heures.
Encore un saut de puce motorisé, ça devient une mauvaise habitude. Nous goûtons une soupe à base de viande de renne au "visitor center" avant de chausser les skis et de prendre la direction d'Ansakämppä, un gros refuge de 20 places.
La trace est étroite et couverte d'une dizaine de centimètres de neige fraîche mais nous progressons à bonne allure. Taïga tire comme une chef et nous arrivons vers 17 heures. Un couple d'allemands qui fait la traversée du parc du nord au sud va également passer la nuit au refuge. Ils sont sympathiques et nous passons un moment à baragouiner en anglais, allemand et français.Dimanche 13 mars 2011 : le ciel bleu est enfin revenu. Inutile de trainer au lit. Après un petit déjeuner tranquille, je tiens un petit conciliabule avec Sylvie pour déterminer le programme de la journée.
Pour elle, ce sera repos, lecture et dessin. Impossible pour moi de ne pas aller courir les bois par ce temps magnifique. J'ai repéré sur la carte une boucle d'environ 10 kilomètres qui devrait m'occuper 2 à 3 heures. En voici le récit qui pourrait s'intituler " les mésaventures d'Ilouliak ".
Lundi 14 mars 2011 : debout à 6 heures car le programme de la journée est chargé.
C'est sous un ciel gris que nous faisons les 8 km qui nous ramènent à la voiture. Nous avons ensuite 200 km à parcourir pour rejoindre Sodankyla où nous devons être avant la fermeture de l'office du tourisme. Nous y faisons halte pour rechercher un hébergement sur la route qui va nous mener à Saariselka 100 kilomètres plus au nord.
Jusqu'à présent, nous avions eu affaire à des gens dévoués et efficaces mais cette fois nous sommes tombés sur des mous peu motivés à nous rendre service "there is nothing free". Nous décidons de reprendre la route et de nous débrouiller par nous-mêmes. Cinquante kilomètres plus loin nous nous arrêtons devant un café restaurant entouré d'habitations qui ressemblent à des cottages.
- "is it possible to rent a cottage for two nights ?"
- "yes of course, do you prefer a little, a confortable ? with a sauna ?"
Voilà, c'était pas plus compliqué que ça ! 
Le hasard fait parfois bien les choses : nous testons le petit restaurant de ce centre de vacances et avons le plaisir de goûter une cuisine Laponne excellente.
Dernière modification le 17/06/2011